Dolmens et puits du Bois d’Amon

Vendredi dernier, jolie promenade sur les hauteurs de Saint Césaire sur Siagne jusqu’au Col de Cabris au travers du bois d’Amon, dont une partie à malheureusement brulé au mois d’août dernier.

Ce fut l’occasion de découvrir des dolmens du néolithique et des puits couverts que l’on prétend romains mais qui datent plus probablement du XIVème  ou du XVème siècle.

A voir dans l’album:  http://rayonnages.net/photos/index.php?/category/169

Randonnée du 1 decembre 2017 au Col de Cabris (St Césaire)

« Poveri fiori » ou la tragique histoire d’une tragédienne.

Soirée époustouflante, ce jeudi, au Grimaldi Forum où l’on donnait « Adriana Lecouvreur » de Francesco Cilea, sous la direction de Maurizio Benini, dans une mise en scène et des décors de Davide Livermore.

Distribution de rêve avec dans les rôle principaux Barbara Fritolli (Adrienne Lecouvreur), Roberto Alagna (Le Comte de Saxe), Marianne Cornetti (La Princesse Bouillon) et Alberto Mastromarino (Michonnet).

L’histoire romancée de cette comédienne du XVIIème siècle, qui eut entre autres comme amants Voltaire et Maurice de Saxe, et dont la mort précoce devait faire naitre la rumeur d’un empoisonnement par une rivale et la transformer en héroïne de tragédie, est transposée ici dans les années 1900.

Les décors utilisent à fond le double plateau tournant du Grimaldi forum, montrant tour après tour, au premier acte les coulisses et la scène du Théâtre Français. Les costumes sont inspirés de ceux portés par Sarah Bernhardt qui joua le rôle dans un film muet. L’allusion à l’illustre comédienne est flagrant dans le dernier acte ou l’on voit une infirmière équiper Adrienne d’une prothèse à la jambe droite. Continuer la lecture de « Poveri fiori » ou la tragique histoire d’une tragédienne. 

Vingt-huit mois sans publication sur mon blog !

C’est que quand le destin terrasse un être cher il vous blesse également, cela fait très mal et il faut beaucoup de temps pour s’en remettre.

Le cheminement nécessaire pour y arriver a été très long, et même s’il est loin d’être terminé, il est temps maintenant de revenir vers la lumière.

«Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit» (Khalil Gibran).

(Dessin de Marc Rayon)

Un bon bol de soupe cela vous dit?

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Parce qu’il reste encore un peu des 800 litres de la traditionnelle « soupe de bazaïs » qui était servie hier soir à Menton…

Voilà son histoire telle qu’elle me fût contée autrefois par ma grand-mère.

C’était sous le règne de Louis 1er de Monaco, c’est-à-dire vers la fin du 15ème siècle. Ce prince dispendieux, ambassadeur de France auprès du Vatican en 1689, déploya « un luxe qui éblouit les Romains, pourtant peu faciles à émouvoir » (sic : site officiel du palais).

Pendant ce temps ses sujets mentonnais, eux, crevaient de faim… Continuer la lecture de Un bon bol de soupe cela vous dit? 

La beauté du diable

 

Est-ce que parce que j’ai  entendu pour la première fois Erwin Schrott dans le rôle de Mefistofele en 2011 que ce titre de film  me vient à l’esprit pour qualifier  sa fantastique interprétation  «Don Giovanni »  de Mozart à l’Opéra de Monte-Carlo mercredi soir?

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Tour à tour traître, cruel, hautin, méprisant, brutal,  il met en relief le coté noir du personnage, Continuer la lecture de La beauté du diable 

Omelette de Poutina

On l’appelle poutina ou nonat à Nice, poutina ou bianchetti à Menton, bianchetti ou rossetti sur la côte ligure, ce sont des alevins de poisson, particulièrement le Sardina pilchardus et l’Engraulidae encrasicolus.

Prête à être mangée

La poutina ne se lave pas, on enlève juste les écailles de poissons ou les petites algues qui pourraient y être mêlées. Elle se consomme crue ou ébouillantée, arrosée d’un filet d’huile d’olive et de citron, en beignets, ou en omelette.

Pour 4 petites omelettes

150 g de poutina, 2 gros œufs, une échalote, un bouquet de persil.

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À la bella poutina

Son arrivée sur nos marchés avec les févettes et les asperges sauvages marque l’arrivée du printemps.

On l’appelle poutina ou nonat à Nice, poutina ou bianqueta à Menton, bianchetti ou rossetti sur la côte ligure, ce sont des alevins de poisson, particulièrement le Sardina pilchardus et l’Engraulidae encrasicolus.

La pêche de la poutine est une tradition ligure, un privilège antérieur au rattachement à la France du comté de Nice en 1860, et de Menton et Roquebrune en 1861, on doit son maintien à l’Impératrice Eugénie.

Pêche à la senne à Menton

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Longue vie et prospérité

Monsieur Spock est reparti définitivement dans les étoiles.

Trekkie de la première heure dès la première diffusion à la fin des années 60, je me sens un peu orphelin.

J’ai redécouvert la série en 1980 en traduisant en français et en adaptant à temps perdu RealTrek, un jeu pour VAX VMS récupéré sur une bande DECUS, m’initiant ainsi au Fortran et à « l’interprocess communication ».

Mais sait-on que Léonard Nimoy était aussi un remarquable photographe, maîtrisant parfaitement la lumière, et traitant ses sujets avec une grande délicatesse.

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Le théâtre et la vie sont-ils deux choses différentes ?

Je me lève sous un ciel radieux ce jeudi matin, encore tout abasourdi par la soirée monégasque d’hier, l’ai-je rêvée ?

Je ne parle pas du résultat quasi miraculeux de l’équipe de Monaco à Arsenal, mais bel et bien du « Pagliacci » de Leoncavallo que l’on donnait hier dans la salle Garnier de la principauté.

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La lecture des articles dithyrambiques de la presse spécialisée me confirme que c’était bien la réalité. !

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